Si je vous parle de nœuds vous pensez bateau avec les nœuds marins. Ou peut-être penserez-vous au macramé, cet art qui n’est pas si éloigné du Maedup, dont nous allons parler aujourd’hui.
Mais commençons par un peu d’histoire, le Maedup traditionnel se compose d’un cordon (kkeunmok), d’un nœud (maedup) et d’une pampille (sul). Ce trio est considéré comme étant l’harmonie parfaite.
Le Maedup peut se retrouver dans notre quotidien sous forme de différents bijoux tels que les broches, boucles d’oreilles, colliers, bijoux de sacs, bijoux de cheveux. Egalement pour les amatrices de lecture avec de jolis marques page. En cadeau fait main avec les porte-clés ou pour les couturières en réalisant de superbes boutons.
Débuter le Maedup
La Technique du Maedup
Pour commencer, il est fortement conseillé de prendre deux cordons de couleurs différentes pour s’y retrouver ! Pour débuter l’ouvrage, nouez les deux cordons, ce premier nœud s’appellera nœud initial et marquera le début de votre création.
La réalisation d’un nœud s’effectue en deux étapes. La première étant le tissage du cordon et la deuxième le serrage. C’est l’étape la plus minutieuse car c’est à ce moment que votre nœud va prendre forme.
Le serrage s’effectue en suivant le tissage, afin de respecté le sens du nœud. Il doit être régulier et soumettre une tension égale sur les deux brins.
4 choses qu’il faut absolument savoir sur le Maedup
- Tout l’art du Maedup se situe dans sa symétrie. En effet après avoir terminé votre nœud, vous devez retrouver le même dessin sur l’arrière que sur l’avant.
- Votre nœud, aussi complexe soit-il, est normalement toujours composé d’un seul et même cordon. Si votre nœud est composé de deux couleurs, vous disposerez naturellement de deux cordons. Par contre pour un nœud d’une seule couleur, le cordon sera doublé afin de travailler avec deux brins.
- L’ouvrage se termine toujours là où il a commencé, de manière poétique l’on retrouve par exemple ce principe avec le nœud sans fin, celui-ci étant utilisé par les amoureux pour exprimer leurs sentiments.
- Chacun des nœuds a un nom inspiré de la nature ou des objets du quotidien comme par exemple prunier, Lotus, gingembre, papillon, libellule, chrysanthème, poussin…..
Le Matériel
Nul besoin d’utiliser un support (comme pour les nœuds chinois), la réalisation des nœuds coréens nécessite uniquement vos deux mains !
Attention tout de même aux ciseaux que vous utiliserez pour couper les cordons, utilisez de préférence une paire de ciseaux de couture pour effectuer une coupe nette sans effilocher les cordons!
Justement parlons des cordons ! Traditionnellement les nœuds étaient réalisés avec des cordelettes de soie. Pour débuter, il est préférable d’utiliser de la paracorde (fine), puis pour des ouvrages tels que les bijoux, des cordons en viscose (vendu dans les magasins de loisirs créatifs)
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Le Maedup, trouver l’inspiration
Pour aller plus loin allez jeter un petit coup d’œil au tableau Pinterest spécialement dédié à ce thème. Vous y trouverez à coup surs de l’inspiration. Cette technique permet de réaliser une multitude de créations selon vos envies du moment et est parfaite pour le Printemps !
Le livre « L’art du Maedup nœuds coréens bijoux et accessoires » de Kin Sang Lan est un très bon professeur.
Un joli article rédigé par Cecile du blog Notre première rénovation.